Des malvoyants bruxellois courent les 20 km de Bruxelles avec des collaborateurs de Decathlon

Ce dimanche 29 mai, cinq personnes malvoyantes bruxelloises seront au départ des 20 km de Bruxelles. Cinq collaborateurs de Decathlon les accompagneront du début à la fin de la course. C’est l’aboutissement de plusieurs mois de préparation, car dans la course en duo, la confiance mutuelle est tout aussi indispensable qu’une bonne communication. Pour cette initiative, Decathlon collabore avec la Fondation iSee, la Ligue Braille, le CHU Brugmann et Cyclone A. La chaîne de magasins de sport veut ainsi inspirer un maximum de personnes car le sport se doit d’être accessible à tous et rassembler un maximum de personnes.
Au début de cette année, Decathlon a lancé un appel à ses collaborateurs afin de trouver un(e) candidat(e) pour accompagner une personne malvoyante lors des 20 kilomètres de Bruxelles. L’objectif était de former un seul duo, mais l’intérêt a finalement été bien plus grand. La chaîne de magasins de sport a ensuite contacté la Fondation iSee, la Ligue Braille, le CHU Brugmann et Cyclone. Ensemble, ils ont mis en relation un total de cinq personnes malvoyantes avec cinq collaborateurs de Decathlon.

15 semaines d’entraînement en duo
Depuis février, les duos s’entraînent presque chaque semaine. Une communication précise et claire est essentielle entre le guide et le coureur malvoyant. Écouter des instructions exige beaucoup d’énergie, surtout pendant la course. C’est pourquoi il est important que le guide ne donne que les informations nécessaires. Ce besoin peut être différent pour chaque coureur. Notamment pour indiquer les bordures, les différentes surfaces, les plaques d’égout glissantes, les obstacles, les autres coureurs. En plus d’une bonne communication, la confiance mutuelle est également primordiale.
Jean-Victor de Neve de Roden, initiateur du projet de course à pied chez Decathlon Belgique : « C’est formidable de voir comment la confiance entre nos collaborateurs et les participants malvoyants s’est développée ces derniers mois. Certains duos ont essayé de s’entraîner très régulièrement afin d’atteindre un objectif personnel bien précis, tandis que d’autres se sont inscrits juste pour le plaisir. Pour l’un des participants, les préparatifs et cette édition des 20 kilomètres sont d’autant plus spéciaux qu’il n’a pas fait de sport depuis l’accident lors duquel il a perdu la vue. »
Sophie Criquelion, project leader Diversity & Social Impact chez Decathlon Belgique : « A Decathlon, lever les freins au sport fait partie de notre ADN, notamment les freins financiers. Nous croyons que tout le monde peut faire une activité physique, du moment qu’elle est adaptée à ses besoins. Cette initiative permet de le montrer. Nous croyons également que le sport est vecteur de cohésion sociale et la mixité dans le sport est un moyen pour les uns et les autres de vivre le sport différemment, de (re)découvrir et de mieux connaître l’univers de l’autre »
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